L'opération de drones, que ce soit dans des contextes militaires ou civils, devient plus commune. Les phases d'opérations dépassent fréquemment les 24h. En conséquence, la fatigue mentale des opérateurs peut entraîner des erreurs qui posent de sérieux problèmes de sécurité. La détection en ligne d'états mentaux dégradés grâce à des interfaces cerveaux-machines est une solution potentielle à ce problème. Ces systèmes permettraient l'adaptation des interfaces de pilotage de drones afin de prendre en compte ces états par le biais de mesures complémentaires de performance et d'état physiologique. L'adaptativité des interfaces de pilotage pourrait être optimisée pour augmenter la flexibilité cognitive, facilitant le changement de tâches de pilotage.